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Les conditions du métier
Un prétendant conducteur de taxi doit savoir en premier lieu que ce métier est difficile. Les horaires sont maléables et parfois compliqués, avec par exemple des horaires de nuit. Il doit être très stratégique en se positionnant dans des lieux où il aura l’assurance de trouver des clients facilement et en connaissant son périmètre de travail sur le bout des doigts.
Il faut aussi supporter d’être assis toute la journée et ne pas être stressé par la conduite en ville. En somme, faire preuve de sang froid. L’avantage est d’être le seul maître à bord et d’organiser les horaires de travail comme on le souhaite. Mais aussi, cet emploi est très facilement accessible puisqu’il ne nécessite aucun diplôme particulier (pas de baccalauréat ou de diplôme de niveau supérieur requis).
Trois statuts de conducteurs de taxi existent : les indépendants, appelés les artisans, qui ont et conduisent leur propre véhicule ; les conducteurs locataires qui louent leur véhicule à des prestataires et les conducteurs salariés qui sont embauchés par une entreprise de taxis. Tous passent par les mêmes stades pour obtenir leur statut. Il faut avoir le permis depuis minimum trois ans, sauf si conduite anticipée, le délai est réduit d’un an. Il y a également des caractéristiqes obligatoires à remplir : casier juridique vierge, avoir un diplôme de secouriste de niveau 1 depuis moins de 2 ans (PSCN 1) et avoir une condition physique irréprochable (visite médicale obligatoire).
La formation
Ce métier n’a beau ne pas demander de diplôme, on ne devient pas chauffeur de taxi en un claquement de doigts. La délivrance du CCPCT(Certificat de capacité professionnelle de conducteur de taxi) est encadrée par le ministère de l’Intérieur, mais vous ne trouverez pas de formations dispensées par l’éducation nationale. Le dossier de candidature se dépose à la préfécture du domicile du prétendant et cette formation a un coût d’environ 3000€ pour deux mois de formation.
Si un chauffeur-salarié souhaite évoluer vers le statut d’artisan (indépendant), il devra faire preuve de beaucoup de patience puisque la licence de taxi varie de quelques milliers d’euros à 300 000€ dans les régions les plus chères (comme Nice). L’examen à la fin de cette formation n’implique pas seulement de savoir bien conduire, il s’agit aussi de fournir un service correct aux clients, de faire preuve d’un bon comportement, de respecter le code de la route…
L’examen final s’élève à 195€. Tous les cinq ans, les chauffeurs suivent un stage de formation continue de 14 heures, fractionnable en session de 3h30 sur deux mois maximum. Au bout de deux ans, un chauffeur peut changer de région, à condition de suivre un stage de formation à la mobilité de 14 heures.