Services de banque en ligne : moins coûteux que ceux proposés par les agences physiques

Services de banque en ligne : moins coûteux que ceux proposés par les agences physiques

Une enquête réalisée sur 14 enseignes bancaires a permis de conclure que les services de banque en ligne sont réellement plus accessibles en termes de coût par rapport aux prestations proposées par les guichets traditionnels. En tout cas, c’est une bonne nouvelle pour les clients qui prévoient d’ouvrir un compte auprès d’une banque digitale.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur la mobilité bancaire, les consommateurs de produits bancaires sont en constante recherche d’économies. Ceux-ci ne veulent qu’une chose : piocher des services de qualité encore plus innovants, mais à moindres frais.
Les banques en ligne sont plus ou moins arrivées à répondre à ces deux attentes bien que certains efforts soient encore à fournir. Dans cette lignée, les banques classiques tentent de tirer leur épingle du jeu en proposant des offres dignes des plus grandes prouesses de la transformation numérique.
Mais quoi qu’il en soit, les résultats de l’étude prouvent que le recours aux agences physiques génère quelques coûts supplémentaires pour les clients. La plateforme Semaphore-Conseil.com analyse plus profondément ce constat.

La compétitivité des services de banque en ligne sous la loupe de Sémaphore Conseil

À l’heure où la dématérialisation du secteur bancaire progresse à une vitesse exceptionnelle, les usagers optent de plus en plus pour les services de banque en ligne. Il est vrai que ce n’est plus un secret pour personne : les prestations sur guichet proposées par les établissements bancaires traditionnels conduisent inévitablement à une accumulation de coût, quelle que soit la nature de l’opération réalisée.
De ce fait, les clients sont incités à se tourner vers les portails virtuels. Sur ces plateformes, ils gagnent en effet plus de temps et économisent sur le long terme en évitant les déplacements. Cet engouement pour les services à distance est tout à fait logique étant donné la richesse et l’ergonomie des sites Internet. Ceux-ci sont également préférés pour l’avant-gardisme des applications mobiles qu’ils proposent.
Selon le comparateur de banques Détective-Banque.fr, les services en ligne sont effectivement plus rentables et plus efficaces, aussi bien pour les clients que pour les banques. Pour ces dernières, ils génèrent moins de charges, mais offrent plus de capacité de maîtrise d’expérience client.

Les transactions quotidiennes devenues moins onéreuses grâce aux services en ligne

Comme évoqué plus haut, le cabinet Sémaphore Conseil a intégré dans son échantillon 14 tarifs bancaires appliqués par les principaux leaders du secteur. Sans surprise, l’écart se creuse entre le coût des opérations effectuées en ligne et celles réalisées en agence.
Pour être plus précis, certains établissements comme les banques mutualistes et la Banque Postale affichent des tarifs bien plus élevés que la moyenne des banques en ligne. Ainsi, pour certains services courants (réédition de code de carte, retraits et paiements, virements, etc.), les prélèvements diffèrent d’une enseigne à l’autre et surtout entre les deux catégories de banque (celles en ligne et celles traditionnelles). Par exemple, le coût moyen des virements en guichet a augmenté de 10 % entre 2012 et 2018 ; tandis que celui des virements en ligne n’a cessé de baisser d’année en année.

Abonnement aux services en ligne : en grande partie offert

L’observatoire Sémaphore Conseil constate également que l’abonnement aux services de banque en ligne est dans la plupart des cas gratuit. Certes, certains établissements continuent d’appliquer des frais dans ce domaine, mais force est de reconnaître que leur montant a fortement chuté ces 4 dernières années. À titre d’exemple, ils ont baissé de 31 % entre la fin de l’année 2017 et le début d’année 2018.
Pour ce qui est des tarifs des prestations bancaires disponibles sur Internet, ils ont décru de 78 % depuis 2012 ! Une baisse en grande partie accélérée par l’élargissement des parts de marché des banques en ligne et des néo-banques.