Il y a des fêtes incontournables. Certaines sont exclusivement réservées à certaines catégories de personnes, comme Halloween ou encore la Saint valentin et puis il y a les fêtes qui nous réunissent tous. Les grands et petits, les amoureux, les célibataires, les jeunes et les moins jeunes. C’est le cas de Noël et du Nouvel an par exemple. C’est aussi le cas de Mardi Gras, qui a traversé l’épreuve du temps et qui se figure être aujourd’hui un moment incontournable de la fin de l’hiver.
Cette année le mardi gras tombe le 4 mars. Il est d’ailleurs confondu avec la fête de la Chandeleur.
En effet, cette confusion est régulièrement faite à cause de l’écho temporel (se fête le 2 Février). La chandeleur tient son nom de la coutume qui consistait à allumer des cierges et chandelles en mémoire de la présentation du Jésus Christ au temple, un mois et quelques jours après sa naissance. On la fête également en mangeant des crêpes, d’où l’amalgame.
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Quelles sont les origines du Mardi Gras ?
Le mardi gras est une fête qui prend ses origines du côté de la tradition païenne mais aussi chrétienne.
Les Païens, durant l’antiquité romaine, avait pour habitude de commencer leur calendrier en mars. Celui-ci correspondait au renouvellement de la nature. Et pour le fêter comme il se doit, on organisait de grandes célébrations pour les calendes (premier jour de chaque mois du calendrier romain).
Pour les chrétiens, le mardi gras marque l’ouverture de la période pascale qui représente un moment clef De leur calendrier. Ce jour est un jour important, qui précède le Carême qui est constitué de quarante jours de sobriété et de jeune en mémoire aux sacrifices de Jésus.
De ce fait, avant de débuter le carême avec le mercredi de cendres, les chrétiens profitent de ce jour de joie et de profusion.
Le mot « gras » inclus dans son appellation fait référence à l’abondance et la richesse des aliments qui composaient les repas. La coutume voulait que l’on mange gras ce jour-là (avec de la viande, des œufs, des graisses), le tout en quantité opulente. Plus précisément, le bœuf dit « gras » était consommé avant que les croyants entrent dans cette dite durée d’abstinence de viande, afin de se purifier.
Les excès étaient donc les bienvenus et recommandés, aussi bien au niveau nourriture que vestimentaire. A cela s’ajoutait la fin d l’hiver que l’on fêtait dignement en se déguisant. Ainsi, les différences de rang social ou familiales étaient laissées de côté et la population pouvait se réunir pour donner vie à l’ivresse du moment.
Comment fêter le Mardi Gras ?
A l’époque, on pouvait même assister à des parodies des coutumes religieuses, politiques et populaires. On se défoulait comme on pouvait en transgressant les lois sociales. Les pauvres pouvaient se déguiser en personnes du haut peuple et les femmes se déguiser en hommes.
De nos jours, la tradition du carnaval demeure bien vivante dans de multiples régions et pays. La célébration peut durer plusieurs jours à plusieurs semaines. C’est à Venise, Rio de Janeiro, à la Nouvelle-Orléans, Nice, ou encore au Québec que les carnavals sont les plus commémorés et impressionnants. Ils ont lieu entre l’épiphanie et le mercredi des cendres.
Et même dans les villes où la tradition a disparu, on prend tout de même le temps de déguiser les enfants afin qu’ils puissent exprimer et laisser libre court à leurs songes et caractères.
Partager des crêpes avec des gens que vous aimez
En 2014 comme auparavant, l’usage veut qu’on déguste des crêpes. On pense que l’idée émane du fait que l’on voulait se débarrasser des stocks de beurre et d’œufs, avant le début du carême qui est expressément marqué par l’abstinence de viande.
D’autres gourmandises étaient aussi préparées telles que les gaufres, les beignets. A la nouvelle-Orléans, on mange à cette occasion le dit « king cake ». Il ressemble aux galettes des rois, avec une forme ronde identique mais aromatisé à la cannelle et agrémenté d’un glaçage. L’aspect commun de toutes ces pâtisseries étaient l’emploi d’une pate que l’on fait cuire.
Et comme en cuisine, tout est possible, il existe plusieurs sortes de crêpes à cuisiner.
Pour les crêpes sucrées : bien souvent, on relève le gout avec de l’alcool avec du rhum, de l’armagnac ou une liqueur parfumée à l’orange. Utiliser de la bière à la place du lait fera également son effet.
Pour les crêpes salées : on évoque principalement les galettes Sarrasin. A la recette classique, ajoutez de la farine de sarrasin pour un résultat optimal. Le choix de crêpes au lait de coco ou sans huile est aussi une solution adéquate.
Cuisiner un repas entier avec des crêpes, est une idée originale. Dans ce cas, la pâte doit être malléable : ni trop épaisse ni trop finie. Il est conseillé de sucrer et de saler la pâte pour obtenir un gout plutôt neutre. Pour celles et ceux qui ont toujours rêvé de faire sauter leurs crêpes en poile, une pâte légère devrait les aider à y parvenir.
Pour les plus investis, si d’habitude, la direction de votre lieu de travail a pour habitude de faire appel à un traiteur qui effectue des livraisons de repas ou de petit déjeuner pour agrémenter les jours de fêtes, vous avez aussi le droit d’apporter le fruit de votre labeur, pour la pause déjeuner. Vos collègues seront, sans nul doute ravis !