En France, on ne compte pas moins de 130 000 divorces chaque année. Une situation qui a poussé notamment les autorités en place à faciliter les démarches. Pour ce faire, afin de désengorger les bureaux des juges et assurer un peu plus de confort aux particuliers. Aujourd’hui, on parle un peu plus de divorce à l’amiable. Ce qui est d’ailleurs une bonne chose pour le bien-être des enfants et de la famille en général.
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Un divorce à l’amiable : comment ça marche ?
Pour un divorce à l’amiable, il faut avant tout avoir le consentement de chaque partie prenante au contrat de mariage. Ce n’est en fait que le contraire du divorce pour faute qui nécessite l’intervention d’un juge et de deux avocats différents.
Lors d’un divorce à l’amiable, vous pouvez être représenté par le même conseiller juridique, sans que le problème de conflit d’intérêts n’intervienne. Mais bien évidemment, il est toujours conseillé de prendre un avocat différent pour chacun. Ainsi, on sera sûr de bien protéger ses droits.
À l’amiable signifie que vous allez convenir seul des termes de votre séparation : liquidation des biens, droit de garde et de pension alimentaire, etc. Le tout sera négocié avec l’aide des représentants juridiques sur une table ronde et consignée dans un contrat à l’amiable signé par les deux protagonistes. À la fin des discussions, il suffira d’enregistrer le contrat de séparation auprès d’un notaire moyennant des honoraires bien évidemment. C’est certes plus rapide, mais aussi plus cher. Et pour cause, outre ses émoluments, le notaire doit procéder à l’enregistrement de la demande de divorce auprès du greffe du tribunal, ce qui est payant.
Attention cependant, divorce à l’amiable ou non, il faudra un jugement officiel avant de se targuer être divorcé. Une fois l’enregistrement de la demande fait, il faudra patienter quelques jours, voire des semaines en fonction de l’engorgement des bureaux des juges, pour ce faire. Et dans ce cas, le contrat que vous avez signé auparavant tiendra la place de loi durant la séparation. Vous devez vous tenir aux engagements que vous avez pris envers l’autre, aussi bien pour règlement des mensualités de pension alimentaire que pour la séparation des biens, etc. Le cas échéant, l’autre partie pourra porter plainte.
Divorce et vie de famille : focus sur le côté psychologique de la chose
Certains couples hésitent à divorcer, et ce, malgré les tensions qui sont palpables dans la famille. La raison ? Les enfants ! En effet, de peur de les traumatiser, on se force à rester ensemble, quitte à être malheureux et à se disputer sans arrêt à la maison. Les psychologues ne sont pourtant pas d’accord avec cette approche.
Selon les experts, il est préférable pour les enfants de vivre dans une famille éclatée qu’avec des tensions quotidiennes. Cela impacte sur leur bien-être et leur stabilité émotionnelle. En outre, de véritable éponge à information, les enfants peuvent reproduire les mêmes gestes que leur parent dans les cours de récréations, voire une fois arrivée à l’âge adulte.
Des recherches ont également prouvé que les enfants sont plus à même de comprendre une séparation que ce que l’on pourrait croire. Au fur et à mesure que les années passent, ils peuvent même trouver des avantages à un divorce. Ils ont deux anniversaires, deux goûters, deux maisons. Bien évidemment, il faut prendre le temps de leur expliquer que papa et maman seront toujours là pour eux. Peu importe la situation.
Un conseil toutefois, évitez les discours un peu trop classiques. Comme : « même si papa et maman divorcent ce n’est pas de ta faute ». Les enfants veulent la vérité et une explication claire et concise de la situation et non pas des excuses enfantines.