Teenage & jeux vidéo

Teenage & jeux vidéo

 Pourquoi est-ce que je ne sais pas ce que je veux. C’est drôle car ma vie a pourtant commencé avec

Des oui et des non très précis. J’arrivais facilement à me décider sur tout : le choix de la baguette à la faculté en passante par la couleur de chaussures. Et puis tout à changer à partir de ma première rupture. J’ai été très rapidement appris à être lucide sur le fait que parfois, on a beau croire tout faire pour obtenir quelque chose ou même garder un acquis et bien, il pourra quand même vous passez sous nez.

A partir de 2012, s’en est suivie toute une ribambelle de décisions qui ne m’ont pas porté la poisse mais qui n’ont pas spécialement apporté de bonheur. Je ne parle pas de celui qui vous permets de répondre à la positive machinalement à une question « comment ça va » le matin mais de celui qui vous permets de vous lever le matin en vous disant que ce que vous allez faire va être utile, intéressant ou même  vous faire avancer. Non aujourd’hui nous sommes en 2016, et je commence l’année pleine de doutes. Ils foisonnent, pullulent, se développent. J’ai par exemple une grande envie de changements. Et cela commence avec mon travail. Je n’en suis plus amoureuse.

Connexion internet de plus en plus rapide, Smartphone et PC de plus en plus performants, parents de plus en plus préoccupés, tout ça ne forme-t-il pas un cocktail dangereux pour l’ado et son avenir. Je vais parler ici des jeux vidéo, un passetemps qui peut virer très vite à l’addiction et entrainer des échecs en tout genre.

Jeux vidéo, quelle différence avec les autres hobbys ?

  • Les joueurs : en jouant au Monopoly ou au football, le sujet a pour partenaire et pour adversaire des personnes physiques. Dans un jeu comme Call of Duty ou FIFA Pro, le joueur dirige un personnage virtuel (son avatar) contre des adversaires virtuels guidés par une intelligence artificielle.
  • Le temps de jeu : en jouant sur un terrain de basket, le sujet subit beaucoup de contraintes telles que la fatigue, la durée d’un match. En jouant à NBA2K, il peut terminer les 82 matchs du championnat pro de basket américain en un jour.
  • Les règles de jeu : le joueur peut s’attaquer à des femmes et des enfants dans GTA et recevoir de l’argent pour ça, il peut créer des codes pour devenir invincible dans WoW.

Je peux vous dire ainsi que dans certains jeux vidéo, le joueur peut se prendre pour un dieu, il peut voler, tuer. Bref, avec le jeu vidéo, l’enfant se prend pour quelqu’un, son égo est flatté, il devient narcissique et l’addiction frappe à la porte.

Quels sont les dangers à éviter avec les jeux vidéo ?

Le jeu accapare le temps de l’enfant. Il a accès à son jeu à n’importe quel heure où il y aura toujours quelqu’un de connecté comme lui à l’autre bout.

  • Echec scolaire : l’enfant n’aura pas assez de temps pour le repos, ses études seront ainsi négligées.
  • Absence de vie sociale concrète : à partir de 13 ans, les ados exploreront leur capacité physique et sexuelle, testeront leur pouvoir de séduction. En étant tout le temps devant leur jeu, l’enfant passe à côté de tout ça au risque de devenir introverti.
  • Problème de santé : problème de vue, fatigue nerveuse, maladies psychosomatiques dues aux stress, aux manques de sommeil.

 

Comment éviter les dégâts des jeux vidéo sur la vie d’un ado ?

Les teenagers ont besoins des gadgets électroniques pour évoluer dans leur vie. J’adhère tout à fait à l’idée qu’ils aient besoin de jouer pour se détendre. C’est seulement quand les jeux nuisent à d’autres activités plus importantes qu’il faut intervenir. Et pour ça, les parents doivent réagir avant qu’il ne soit trop tard.

  • Dès son premier téléphone et son premier jeu, je conseillerai de limiter son accès aux jeux ; confisquer les consoles ou récompenser l’enfant en fonction de ses bêtises/ses bons résultats.
  • Je trouve aussi qu’il est nécessaire d’inciter l’enfant à trouver du plaisir dans des activités plus terre à terre comme la randonnée, le sport.