L’État prévoit plusieurs types de sanctions en cas d’infraction ou de faute pénale. Cela peut varier selon les situations, en effet, on peut avoir affaire à une simple amende jusqu’à une peine privative de liberté. Sur ce dernier point, on parle d’incarcération ou plus précisément de l’emprisonnement. Cette sanction ne survient qu’après un procès où le présumé coupable pourra faire valoir ses droits à la défense. Il faut aussi savoir que certaines catégories de personnes bénéficient de par leurs statuts, d’une réduction de peine ou d’une certaine indulgence en matière pénale. Il s’agit ici des mineurs, ces derniers jouissent d’une présomption d’irresponsabilité, même si c’est relative.
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L’incarcération n’est pas une sanction immuable
On aura tendance à croire que lorsque l’incarcération est prononcée, il ne sera plus envisageable de modifier son application. Cette appréhension est fausse puisque les peines privatives de libertés peuvent évoluer au cours de leurs applications. Il faut savoir qu’il existe un large panel de dispositifs juridiques permettant d’aménager ce genre de peine. Par exemple, il est possible de demander une liberté conditionnelle, ou un placement sous surveillance électronique ou une permission de sortie. Cependant, ces remises de peine ne peuvent être demandées que si certaines conditions sont réunies. D’où l’importance de se faire assister, mais a qui s’adresser en cas d’incarcération d’un proche ? Cette question peut paraître à première vue comme étant évidente, mais à bien y regarder elle est assez complexe. En effet, mieux vaut se faire aider par des professionnels de renom, mais reste à savoir comment faire, où aller.
Vers un droit pénal plus clément
L’incarcération constitue la principale réponse du Droit face aux délinquants. C’est une sanction assez grave, puisqu’elle limite substantiellement la liberté d’aller et de venir du délinquant. Toutefois, on constate que les peines alternatives à l’incarcération gagnent de plus en plus d’adeptes. Cela est tout à fait compréhensible au vu de l’augmentation de la population carcérale ainsi qu’aux dépenses que cela pourrait engendrer. D’ailleurs, ce sujet est fréquemment évoqué lors des débats politiques et juridiques. Une des meilleures alternatives face à l’emprisonnement est sans doute, les peines qui visent le patrimoine. Sur ce dernier point, le fait de sanctionner pécuniairement est un moyen à la fois dissuasif et de réparation qui peut être efficace. En outre, les amendes permettent également de renflouer les caisses du Trésor public. Dans tous les cas, on constate que l’on se dirige vers une valorisation des peines non carcérales.