L’horloge interne est très sensible à la lumière. Effectivement, les rayons du soleil ont des conséquences sur le sommeil, l’appétit et l’humeur. Il est également fragile à la lumière de la nuit. L’exposition prolongée à cette dernière pourrait accroître le risque de cancers.
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Pourquoi ?
La lumière naturelle de la journée envoie un message à l’horloge interne qui synchronise l’organisme. Mais quand une personne s’expose trop longtemps à la lumière nocturne (lumière artificielle), l’horloge se dérègle. Effectivement, l’organisme est désynchronisé et souffre de différents troubles tels que l’accroissement de trouble de sommeil, de maladies cardiovasculaires et autres…
15 % de la population française en souffrent
15 % des Français sont atteints par ce dérèglement. Les travailleurs de nuits sont les premiers concernés ainsi que les personnes qui n’ont pas d’horaires de travail fixe. D’autres parts, les adolescents sont aussi touchés. Fatigue accrue, somnolence diurne et des anomalies métaboliques peuvent se manifester chez ces derniers dus à cette exposition prolongée à la lumière de la nuit. D’autres parts, ils risquent également des troubles neurocognitifs associés à une baisse des résultats scolaires et des troubles d’humeur.
Un risque de cancer
L’incidence du cancer chez les travailleurs de nuit n’est pas exclue par l’Académie de médecine. Effectivement, le pic nocturne de la mélatonine, célèbre pour ses effets anti-cancérigènes est supprimé quand l’exposition de la lumière de la nuit persiste. Selon l’INSERM, le risque du cancer de sein est augmenté de 30 % chez les femmes qui travaillent la nuit. Cette augmentation concerne spécialement celles qui ont maintenu cette cadence depuis 4 ans et plus. Cela n’exclut pas les femmes qui travaillent trois nuits par semaine, comprenant des décalages de phase plus fréquents entre les rythmes diurnes et nocturnes.
Prévention
La Docte Assemblée préconise la sensibilisation des professionnels de santé pour le renforcement de la surveillance des travailleurs de nuits. D’autres parts, il recommande d’informer les jeunes des conséquences au manque de sommeil.