À l’ère du digital, de nombreux marketeurs n’ont pas encore pris conscience de l’évolution du marketing et de l’emprise du digital. L’École Supérieure de Publicité (ESP) a parfaitement saisi les enjeux du changement, et afin de s’adapter aux nouvelles exigences du marché, a créé l’ESD, une école de communication qui allie digitale et marketing.
Retour sur les différents points exploités par cette école et toujours ignorés de la plupart des professionnels.
Table des matières
1 – Seulement 2 des 10 sites les plus populaires du Web sont des sites de contenu
Dans le top 10 des sites les plus populaires (Google, Facebook, Yahoo, MSN/WindowsLive/Bing, YouTube, Microsoft, AOL, Amazon, Wikipedia et The Ask Search Network), seuls YouTube et Wikipedia sont réellement des sites de contenu.
Conclusion : l’utilité prime sur le contenu. Même si le marketing de contenu (content marketing) est essentiel pour attirer et fidéliser un public, les sites à succès sont ceux qui priorisent les outils, communautés et plates-formes interactives, avant le contenu. Pour preuve, même YouTube et Wikipedia n’en seraient pas là sans leurs plates-formes interactives.
2 – La portée de l’email dépasse celle des médias sociaux
Malgré la puissance des médias sociaux, l’efficacité du courriel est nettement supérieure lorsqu’il s’agit d’atteindre le public.
Selon Mailchimp, en moyenne, le taux d’ouverture de l’email dépasse 21 %, contre 6 % seulement pour Facebook. Le constat est similaire entre le taux de clic du courrier électronique (plus de 3,1 %) et celui de Twitter (1,64 %). De son côté, Monetate affirme que l’email entraîne un taux de conversion de 3,19 %, tandis que celui des médias sociaux n’est que de 0,71 %.
Sans sous-estimer les médias sociaux, ils servent plutôt à interagir avec les influenceurs et de nouvelles personnes qu’à atteindre un public existant.
3 – Un tiers du trafic web est mobile
Malgré leur engouement pour les médias sociaux, dont la portée diminue pourtant, les commerçants sont nombreux à négliger le mobile. En juin 2013, seulement 6 % des 100 sociétés Fortune possédaient un site accessible sur mobile, et les choses n’ont guère évolué entretemps.
Pourtant, plusieurs raisons devraient les pousser à s’y mettre. Selon StatCounter, aux États-Unis, 31,08 % du trafic Web provenait des appareils mobiles en juillet 2014, et continue de progresser. Moveable Ink confirme en avançant le chiffre de 66 % de courriels lus sur une tablette ou un smartphone. Enfin, QuickSprout affirme que 30 % des acheteurs mobiles risquent d’abandonner une transaction si elle n’est pas optimisée pour mobile.
4 – 86% du temps mobile est passé dans les applications, pas en ligne
S’il y a un domaine où les digital marketeurs sont totalement perdus, c’est celui des applications mobiles.
Une étude de Flurry révèle qu’en mars 2014, 86 % du temps passé sur un mobile n’est pas consacré à la navigation, mais à des applications mobiles. Même si le trafic mobile en ligne a augmenté, l’utilisation des applications a crû encore plus rapidement. L’utilisation quotidienne des applications par le consommateur américain moyen durerait ainsi 2h19.
5 – Les gens passent plus de temps dans les applications Internet mobiles que sur les PC
Selon Nielson, les applications mobiles sont devenues un moyen de se connecter à Internet (29 heures par semaine), devançant le navigateur PC (27 heures) et le navigateur mobile (5 heures). Les types d’applications se répartissent comme suit : jeux (32 %), réseaux sociaux (28 %), YouTube (4 %) et le reste (36 %) incluant le divertissement, les services publics, les actualités, etc. Le potentiel dans ce domaine reste énorme, les marketeurs doivent l’exploiter pour la fidélisation et leur réputation, notamment grâce à une application véritablement novatrice, le taux de rétention des applications restant assez faible.
6 – Les recherches organiques sont la meilleure source de trafic et de conversion
Les résultats d’une étude menée par MarketingSherpa parlent d’eux-mêmes : 43 % des répondants estiment que la recherche organique est la plus importante source de trafic, et 29 % affirment la désignent comme la plus grande source de conversion du trafic, suivie par les campagnes d’emailing.
Conclusion : le référencement SEO est massivement sous-évalué en tant que source de revenus, alors que les moteurs de recherche sont la deuxième méthode la plus commune les gens utilisent pour naviguer sur des sites spécifiques, juste après le trafic direct.
7 – Le partage social n’est pas en corrélation avec une lecture en profondeur
Si vous utilisez les paramètres de médias sociaux tels que les « likes » et tweets comme indicateur de « l’engagement des utilisateurs », vous faites erreur.
Qu’un contenu soit largement partagé ne signifie pas que le lecteur moyen passe plus de temps à le lire. Si vous voulez que des gens partagent votre contenu, vous ne devez pas vous concentrer sur le contenu lui-même, même si évidemment, il doit susciter l’intérêt des lecteurs. C’est le tweet, le post sur Facebook, le titre, qui fait la différence.
Les marketeurs doivent se connecter à toutes ces réalités pour en tirer un avantage concurrentiel appréciable. Pour cela, les formations proposées par l’ESD, école de communication à Paris sont recommandées.
Cet article est basé sur un article du blog de Moz. Nous avons principalement traduit et ajouté quelques éléments à l’article.