Pour certains, cela semble inné, une certaine aisance, un bagout naturel et des idées arguments plein les poches. A ceux-là, leur entourage le leur rappelle sans cesse, « toi, tu devrais être dans le commerce » ou « tu vas finir en tant que commercial ». Il est vrai que le métier du commerce demande des qualités, d’autres diront des prédispositions, de persuasion, de facilité de contact mais c’est oublié que les métiers de la vente sont avant tout une histoire d’écoute attentive, de compréhension des besoins. Et pour devenir un bon vendeur, il est surtout important de savoir bien écouter. Or cela n’est pas toujours acquis dès le départ, cela s’apprend.
Mais alors quelle voir prendre pour devenir un bon commercial ? Doit-on faire des études ? Doit-on privilégier le terrain et l’expérience ? Nous allons tenter de vous donner quelques pistes de réponses.
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Les avantages d’un cursus scolaire solide
Pour faire carrière dans le commerce, le réflexe est de s’orienter vers des études dans cette branche. C’est pourtant assez vaste ! Du CAP vente au Master en commerce international, il existe tout type de formation pour le vendeur que vous souhaitez devenir. C’est avant une question d’objectif. Si vous souhaitez apprendre à vendre en boutique, le CAP devrait vous convenir. Si vous imaginez une carrière de commercial dans une grande société parisienne, il faudra sûrement envisager de passer par un BTS MUC à Paris, à Rennes ou ailleurs au minimum. Voire même un master pour pousser un peu loin le niveau de connaissances.
Passer par une formation classique permet d’acquérir des bases théoriques solides en complément d’une insertion professionnelle rapide. C’est l’occasion de connaître identifier les stratégies et les techniques du commerce tout en les appliquant réellement à travers des expériences en entreprise.
Les écoles de commerce post bacs ont également d’autres avantages comme le fait d’éviter les classes prépas, très contraignantes, qui demande un gros effort en termes de travail malgré l’incertitude de pouvoir intégrer une grande école par la suite. C’est aussi un moyen de poursuivre des études en dehors de la filière universitaire, plus théorique et moins professionnalisante.
Les avantages d’un apprentissage sur le terrain
Il existe une manière encore plus rapide d’acquérir la pratique et l’expérience nécessaires pour devenir un bon vendeur : il s’agit du terrain. Bien sûr le parcours n’est plus du tout le même et les ambitions sont a priori un peu différente que celle d’un jeune qui veut intégrer HEC. Il est évident que pour une menée carrière de businessman international, il faudra passer beaucoup d’étapes auparavant. Néanmoins la vérité du terrain dans le commerce est une réalité.
Certaines personnes ne deviendront jamais de bons vendeurs ou de bons commerciaux malgré tous les cours théoriques reçus. C’est pourquoi il est parfois intéressant de commencer en bas de l’échelle et de gravir les marches une à une afin d’être confronté quotidiennement à la réalité du métier. Il est d’autant plus facile de commencer par se faire embaucher à des postes de prospecteurs un porte-à-porte ou de négociateur en immobilier et de pouvoir se forger une expérience redoutable. Avec un CV fourni et une pratique reconnue, il vous sera alors plus facile ensuite de vous faire embaucher à des postes à responsabilité. Quelques années d’expérience supplémentaire et vous voilà à la tête d’équipes commerciales ou marketing.