En France, nous ne vivons pas dans un pays où la négociation est une coutume. Les prix sont affichés sur tous les produits et rares sont les personnes à négocier lorsque le vendeur vient à leur rencontre. Cependant, il y a des exceptions pour les gros achats comme les voitures ou les biens immobiliers. Pour ces derniers, il faut une vraie préparation pour obtenir un rabais. Voici comment vous y prendre.
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Tout commence dès la visite du bien
Quand vous visitez le bien, essayez d’en savoir plus sur les raisons de la vente. Si le vendeur vient d’acquérir une nouvelle maison récemment, il a sûrement un emprunt immobilier à rembourser. Par conséquent, la vente est nécessaire et s’il n’arrive pas à conclure une transaction, il pourrait être dans une situation inconfortable. Même si rien ne garantit qu’il vous dise la vérité, sondez-le par rapport aux visites déjà réalisées. Combien de personnes sont venues ? Combien d’offres a-t-il eues ?
Regardez bien tous les détails de la maison. Les travaux sont un argument fort pour négocier la baisse d’un bien immobilier. Si beaucoup de personnes se concentrent sur les défauts qui sautent aux yeux comme une porte abîmée ou un carreau de faïence fendu, allez plus loin. Regardez si l’électricité est aux normes, si les ouvertures ne sont pas énergivores ou si les haies du jardin ne sont pas en train de mourir. Parfois, ces rénovations coûtent plusieurs milliers d’euros, une somme que vous pouvez déduire de votre offre initiale.
Les offres initiales et les suivantes
La période des négociations n’est pas simple. Il faut à la fois se montrer mesuré et audacieux. Pour cela, une vraie connaissance du secteur immobilier s’avère nécessaire. Si vous ne l’avez pas, vous entourez d’un professionnel est la meilleure chose à faire. Un pro comme un chasseur immobilier analyse le tarif demandé en fonction de tous les critères pertinents.
Si le prix est déjà inférieur au marché ou que le bien suscite l’intérêt de beaucoup d’acheteurs potentiel, la marge de négociation est faible. Par contre, si le prix est trop élevé ou que l’offre de biens disponibles dépasse la demande dans le secteur, vous avez une marge importante.
Ne cédez pas trop de terrain sans vous montrer inflexible pour inciter l’acheteur à descendre son prix.
L’emprunt, ne jamais le négliger !
La plupart des ménages s’endettent pour acheteur leur résidence principale. Anxieux et impatients, ils se jettent sur les annonces dès que le banquier leur a donné son aval pour l’emprunt. Mais, cette étape est pourtant très importante. Il existe une véritable marge de négociation sur l’emprunt que ce soit dans le taux d’intérêt, le montant du capital emprunté et le nombre de mensualités. Un courtier peut vous avoir de très bons tarifs.
Un emprunt n’est pas figé. Régulièrement, et selon l’évolution des crédits immobiliers, il est possible de procéder à une renégociation. Parfois, ces renégociations vous font gagner plusieurs mois de mensualités. Il est donc important de sortir de sa procrastination pour les tenter.