Aussi belle que mystérieuse, la voûte céleste cache bien des merveilles. Cela dit, ses joyaux ne sont pas restés dans l’ombre bien longtemps. Grâce aux matériels astronomiques, On a pu percer ses secrets.
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Hans Lippershey, le père de la longue-vue
Permettant l’observation de certains corps célestes, la longue-vue est le précurseur des lunettes astronomiques. C’est en 1608 que le brillant opticien Hans Lippershey eut l’idée de faire des ébauches sur cet ingénieux instrument. D’après la légende, ce Néerlandais aurait eu le déclic en regardant 2 enfants en train d’observer la girouette d’une église à travers 2 lentilles. Selon leurs dires, grâce à ce système, la girouette paraissait plus grande et plus lumineuse.
Perplexe, Lippershey essaya alors lui-même l’expérience et fut subjugué par le résultat. En effet, les bambins ne lui mentaient pas. Plus tard, il tenta d’améliorer sa trouvaille en installant un tube entre les 2 lentilles. Ainsi, le dispositif était plus maniable.
Dans l’idée de devenir riche ou célèbre, il s’empressa d’adresser une demande de brevet, par l’intermédiaire de gouverneur de Zélande, au gouverneur général des Provinces-Unies. Malheureusement, sa requête n’a pas abouti. De par la Hollande, bien d’autres personnes comme Jacob Metius, et Zacharias Janssen revendiquaient l’invention de la longue-vue.
Galilée et Kepler, les réinventeurs du concept
Les années passent et en 1619, Hans Lippershey décède sans avoir pu améliorer la précieuse invention qu’il a, jadis, nommée kijker. Cela dit, d’autres grands esprits ont repris le flambeau, même de son vivant.
D’ailleurs, en 1609, Galilée a exploité et a perfectionné cette longue-vue pour donner naissance à une lunette d’approche apte à l’observation céleste. Grâce à son génie, ce savant à la fois astronome, physicien et mathématicien a créé les premières lunettes astronomiques, les lunettes de Galilée.
À travers ces merveilles d’ingénierie, il a pu voir les 4 grandes lunes de Jupiter et a compris que la Voie lactée était composée de milliers d’étoiles. Fasciné par la découverte et les inventions de Galilée, Johannes Kepler, un astronome de renom, s’est aussi mis à sonder le ciel avec ce « télescope » archaïque. Suite à ses observations, cet homme n’a écrit pas un, mais 2 ouvrages sur l’astronomie de l’époque. D’ailleurs, c’est dans l’un de ses livres qu’il va utiliser pour la première fois le terme satellite.
Newton, le précurseur des télescopes
Les lunettes de Galilée n’ont pas gardé longtemps sa notoriété et très vite, c’est Kepler qui l’emporta. D’ailleurs, au lieu d’être appelées lunettes de Galilée, les lunettes astronomiques sont plus connues sous le nom de lunette de Kepler. Loin d’être parfaite, cette dernière présentait quelques soucis. En effet, l’image perçue n’était pas nette.
Il y avait une aberration chromatique. Pour remédier à cet effet de floue, bien des expériences ont été menées, en vain. Malheureusement, on ne pouvait que l’atténuer en élargissant les 2 lentilles. C’est pour cette raison qu’à partir du XVIIIe siècle, de gigantesques lunettes astronomiques ont été construites.
Performantes au niveau de l’observation, mais pas très pratiques à déplacer, les lunettes astronomiques géantes n’étaient pas à la portée de tous. C’est en 1666 qu’Isaac Newton réussit à révolutionner le principe. Grâce aux ébauches de James Gregory, un mathématicien et astronome écossais, Newton a eu l’idée d’installer des miroirs de bronze dans la lunette astronomique. Naissent alors les téléscopes, une grande première dans l’histoire.