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Intégrer une école de commerce en étant salarié
Depuis quelques années, les grandes écoles ont compris l’intérêt de se rapprocher des entreprises et de proposer à leurs salariés des possibilités de formation. C’est le cas des écoles de commerce qui désormais ne rechignent plus, bien au contraire, à accueillir au sein de leurs rangs des étudiants déjà en emploi. Ces derniers sont bien souvent âgés de plus de trente-cinq ans, allant même jusqu’à la cinquantaine pour certains. Le marché de la formation continue étant en pleine expansion, il n’est désormais plus aussi difficile d’intégrer la grande école de ses rêves alors qu’on est déjà sur le marché du travail.
Accéder à une école de commerce après trente-cinq ans
Il existe de plus en plus d’écoles de commerce proposant des formations destinées à des salariés en entreprise. Que l’on souhaite simplement développer ses compétences, entamer une reconversion ou plus généralement évoluer au coeur même de son emploi, des actions sur mesure vous sont offertes par les écoles en question. Il serait parfaitement erroné de croire que ces formations ne s’adressent qu’aux cadres. Tous les profils de collaborateurs sont les bienvenus et peuvent prétendre à retrouver les bancs de l’école. Cela peut être une excellente occasion de maintenir son employabilité, en développant de nouvelles connaissances ou en les actualisant. Envisager une promotion ne doit pas être l’unique vecteur du retour à la case études. Harmoniser son savoir, étoffer ses compétences tout en s’offrant davantage de crédibilité sont des points généralement fondamentaux et qui peuvent pousser un salarié à franchir les portes d’une école de commerce.
La durée de la formation peut extrêmement varier, suivant la nature du contexte et des objectifs que se sont fixés le salarié. Allant de quelques semaines à quelques mois, voire carrément même dépasser une année, il n’y a pas de règles précises.
Bien connaître les différents dispositifs de formation
La période de professionnalisation est un dispositif qui s’adresse aux salariés en contrat à durée indéterminée ou en contrat unique d’insertion. Il a pour but de favoriser le maintien des salariés dans leur emploi ou de leur offrir des perspectives d’évolution professionnelle. Le dispositif est basé sur l’alternance, c’est à dire entre des enseignements théoriques et l’activité professionnelle. Il est mis en oeuvre à l’initiative du collaborateur ou de l’entreprise. En général, les actions de formation ont lieu pendant le temps de travail. Dans ce cas, le salarié conserve l’intégralité de sa rémunération mensuelle et continue de bénéficier de la législation sur les accidents du travail et les maladies professionnelles.
Le Congé Individuel de Formation ou CIF est quant à lui un dispositif qui permet au salarié de suivre une formation, pendant un an à temps plein ou pendant mille deux cents heures à temps partiel. Le statut de salarié de l’entreprise est conservé. Il est accessible pour les salariés en contrat à durée déterminée ou indéterminée, à condition de disposer, entre autres, d’au minimum deux ans d’expérience. En CDI, il faut de plus avoir effectué au moins une année dans l’entreprise où l’on travaille actuellement. Intégrer une école de commerce pendant un an, par le biais du CIF, est par conséquent une option très intéressante pour le salarié. La formation permet de suivre un enseignement très pointu sur le marketing, la finance ou encore le management en entreprise. Un excellent moyen pour développer de nouvelles compétences ou pour entamer une reconversion.
Il existe actuellement, en France, trente-cinq formations en école de commerce, en CIF. Une offre relativement substantielle qui tend à se développer, mettant en avant l’importance de la formation continue dans notre société à l’heure actuelle. De quoi envisager sereinement ses projets en matière d’évolution professionnelle.