La nuit du samedi 24 octobre à dimanche, la France est passée en heure d’hiver. Toutes les montres ont été retardées d’une heure. Comme chaque année, les pendules de l’Hexagone doivent être retardées d’une heure. Par contre, l’heure reste la même dans les Outre-mer. Mais le décalage varie selon les territoires.
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Pourquoi ?
Lors du premier choc pétrolier en 1976, le changement d’heure a été prononcé officiellement. Selon Valéry Giscard, le président de l’époque, il était question de faire des économies d’énergies. Il s’agissait de « faire vivre les Français dans l’Hexagone dans un rythme plus proche de celui du soleil pour avoir moins recours à l’électricité. »
Pas de changements dans les Outre-mer
Même si les Outre-mer ne sont pas touchées par l’heure d’hiver, le décalage par rapport à la métropole change. D’ailleurs, la vie des entreprises de ces pays s’en retrouve bouleversée. D’autres parts, la vie quotidienne des particuliers subit également les conséquences de ce changement. Spécialement lorsqu’ils prennent contact avec des administrations basées en France.
Des décalages horaires entre les territoires et la métropole
- Hexagone- Antilles : 6 heures en moins
- Hexagone- Guyane : 5 heures en moins
- Hexagone- Saint-Pierre-et-Miquelon : 4 heures en moins
- Hexagone- La Réunion : 2 heures en plus
- Hexagone-Mayotte : 1 heure en plus
- Hexagone- Nouvelle-Calédonie : 9 heures en plus
- Hexagone- Polynésie : 12 heures en moins
La moitié des Français est contre
Aujourd’hui, les ampoules à basse consommation ont succédé les ampoules énergivores de 1976. Donc, les Français deviennent de plus en plus sceptiques sur le fait de retarder leur montre en hiver. En effet, d’après un sondage, près de 52 % des Français considèrent que ce changement d’heure n’est plus utile désormais. Certains estiment que le fait de changer d’heure trouble l’organisme. Mais selon les médecins ces perturbations disparaissent au bout de trois semaines.