Des systèmes scientifiques sont capables d’aider le contribuable comme de le pister de très près pour le rappeler à l’ordre. Notamment en matière d’argent. C’est par exemple le cas avec un nouveau système qui a été mis en place la semaine dernière, à l’aide de voitures spécifiques bien équipées dans un pays dont nous sommes frontaliers (la Belgique). Alors que l’on s’attendrait à trouver des radars qui s’intéressent au respect de la limitation de vitesse, il s’agirait en fait de repérer les citoyens qui ne se sont pas acquittés de leur taxe de circulation.
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La technologie au service de l’état…
Bien distingués par des nouveaux véhicules couverts de bandes violettes, les Wallons ont du mouron à se faire. Une dizaine d’agents (émanant pour la plupart des services de fiscalité) a en effet été formée pour pister les personnes n’ayant pas payé ladite taxe.
Dans les faits, voici à quoi pourrait ressembler une partie de votre « redressement fiscal » : assis dans cette guetteuse sur quatre roues, les employés attendront que leurs radars leur signale un contrevenant pour intervenir. L’idée étant de vous prendre en flagrant délit.
Pris sur le fait, vous serez ensuite sommé de payer votre taxe à la Brigade de Contrôle de Wallonie, au risque de voir votre automobile immobilisée.
Cela devrait peut-être compléter le manque à gagner temporaire provoqué par la « boulette » commise il y a peu par la Région. En charge depuis janvier de la taxation automobile, cette dernière a envoyé quelques 120.000 invitations à payer en mentionnant un numéro de compte erroné (quelques chiffres manquaient pour que celui-ci soit valide). Le paiement a donc été prolongé à la mi-février.
Des excuses publiques ont été présentées sur le site officiel par l’administration wallonne, n’oubliant pas de préciser que le numéro de compte IBAN doit être modifié au profit du nouveau indiqué dans la Faq sur le site. Qui plus est, un courrier supplémentaire sera envoyé aux contribuables avec le bon numéro de compte.
… ou au service du contribuable
D’un autre côté, des scientifiques de Jet Propulsion Laboratory de la Nasa et du Scripps Institute of Oceanography, ont eu pour ambition de booster les compétences des GPS afin d’aider les prévisionnistes à percevoir plus tôt, l’arrivée d’une catastrophe naturelle.
En équipant correctement les territoires à risque, ces chercheurs parviendraient à prévenir plus aisément l’imminence d’une inondation ou d’un tremblement de terre.
Récemment testée aux Etats Unis dans une zone sensible telle que la Californie, la technologie a fait ses preuves. Certes, il reste une évaluation à faire sur un réel tremblement de terre pour confirmer cette avancée mais les créateurs sont optimistes quant à la capacité de réaction de leur outil.
A termes, leur but est le suivant : «améliorer la précision des stations GPS pour obtenir les données nécessaires en quelques secondes ».
Aujourd’hui, la communication entre un satellite et une station GPS terrestre (qui sert justement à connaitre l’arrivée d’une inondation ou d’un séisme) est de qualité variable, suivant la teneur en vapeur d’eau dans l’atmosphère. En démontre les explications d’Angelyn Moore du JPL lors de la présentation de l’étude en décembre à San Francisco : « ces mesures de vapeur d’eau sont déjà utilisées par les prévisionnistes pour mieux prévoir le volume de pluie pendant les périodes entre les passages de satellites et les lancements de ballons météo, a précisé. Notre projet est d’améliorer la précision des stations GPS terrestres pour obtenir les données en quelques secondes afin d’aider ces prévisionnistes à relier plus vite les teneurs en eau dans l’atmosphère et le risque d’inondation ».
Exploitables toutes les trente minutes, ces informations pourraient être accessibles en deux minutes maximum avec le nouveau dispositif. Il faudrait, pour cela, installer des stations qui comporteraient des GPS mais aussi des accéléromètres et des capteurs de pression de température et atmosphérique. Ainsi, les alertes seraient données plus rapidement et le temps gagné pourrait se voir récompenser en vie sauvée. Adaptable sur n’importe quel continent, la technologie serait peu couteuse.
V-traffic, la solution existante
En attendant, pour suivre les événements météorologiques qui influeraient sur votre circulation en France, vous avez différentes possibilités.
L’une d’entre elle se démarque par son niveau de précision et l’étendue de ses renseignements. En outre, V-traffic ou My-Vtraffic sur tablette et mobile, est premier sur l’info route. Elle propose aux automobilistes d’identifier clairement un itinéraire mais également les zones qui leur feraient perdre du temps en embouteillages ou par l’emprunt de route en travaux.
Il vous sera par exemple indiqué les parcelles de route fermées pour différentes raisons.
Bien loin de nos routes, au Canada, vous auriez vu une signalisation noire sur la carte de l’état du trafic en temps réel, sur l’autoroute 40 Ouest qui a été fermée à la circulation en début de semaine. Cela faisait suite à la chute d’un morceau de béton d’un viaduc sur la voiture d’un particulier, à Montréal. Heureusement aucun blessé n’est à déplorer.
Enfin sachez que V-traffic met à disposition de tous, un système de météo locale prévenant des intempéries et autres fait à risques qui pourraient influer sur votre parcours routier.