La cigarette électronique est un dispositif qui simule le fonctionnement d’une cigarette classique. Il peut prendre la forme d’une clope, mais peut aussi se présenter sous d’autres formes tout en respectant la simulation induite. Comment fonctionne l’e-cigarette ?
Table des matières
Les composants du dispositif
La cigarette électronique, qu’elle utilise un e-liquide français ou liquide e-cigarette US, se compose des mêmes composants principaux à savoir :
- La batterie chargée de chauffer la résistance en générant de l’électricité
- La résistance chargée de chauffer le liquide utilisé : ce dernier se compose d’un fil résistif qui est en contact direct avec une mèche imbibée d’e-liquide. Le fil, le plus souvent en Kanthal, véhicule l’électricité transmise par la batterie pour chauffer le liquide et ainsi induire l’évaporation
- La mèche, souvent en coton organique ou en fibre de silice, chargée de véhiculer l’e-liquide du réservoir jusqu’à la résistance
- Le réservoir chargé de contenir le liquide : ce dernier peut être en verre ou en plastique
- L’embout buccal ou drip tip chargée de diffuser la vapeur issue du réchauffement de l’e-liquide et permettre l’aspiration
La batterie utilisée est rechargeable. Son autonomie varie d’un modèle à l’autre, mais en général, plus elle est grosse, plus elle est autonome. Il en va de même pour le réservoir dont la capacité varie d’une e-cigarette à une autre.
Le drip tip, le réservoir et la résistance forment ce qu’on appelle clearomiseur. Ce dernier peut être plus sophistiqué et se composer alors d’une bague de réglage du débit d’air que l’on appelle « Air Flow ». On en distingue également diverses variantes telles que le clearomiseur à double résistance ou « Dual Coil », le clearomiseur à résistance en bas ou à résistance en haut.
Lorsque la résistance est placée en bas du réservoir, elle baigne dans le liquide, sera mieux imbibée et évite d’avoir un goût de brûlé en bouche. On parle de « Dry hit ». Lorsqu’elle est placée en haut, le « hit » sera plus dense et la vapeur pus chaude.
En quoi la cigarette électronique simule-t-elle la cigarette classique ?
L’e-cigarette permet au vapoteur de reproduire les mêmes gestuels qu’avec la clope classique. Son utilisateur devra le tenir par la main afin de l’amener jusqu’à sa bouche. Il devra ensuite inhaler la vapeur produite de la même manière qu’il inhale la fumée de la cigarette.
Cela signifie que les principes de base restent les mêmes et qu’en plus, il est possible de retrouver les saveurs de la cigarette en fonction des arômes du liquide choisi. Toutes ces similitudes ont contribué à faire de la clope électronique, un dispositif en vogue.
On peut toutefois noter des différences notables entre les deux :
- Absence de combustion :
Pour avoir de la fumée, le fumeur doit générer une combustion en allumant le bout de sa cigarette.
Avec le dispositif, aucune combustion n’est nécessaire puisqu’il suffit d’appuyer sur le bouton ON pour actionner le réchauffement de la résistance et ainsi, la production de vapeur.
- Le degré de nocivité :
La combustion est l’étape la plus néfaste chez la cigarette puisqu’elle favorise la production de goudron. Comme elle est absente chez l’e-cigarette, le goudron l’est également ce qui rend ce dispositif moins nocif. Cela reste valable même lorsque le liquide choisi contient de la nicotine.
Les e-liquides
Ils sont essentiels au fonctionnement de la cigarette électronique et pour cause, c’est eux que la résistance va réchauffer pour obtenir de la vapeur. De nos jours, on retrouve des milliers de parfum de liquides pour e-cigarettes différents sur le marché ce qui permet vraiment de varier les saveurs.
Parmi eux, certains contiennent de la nicotine, à dose plus ou moins faible, tandis que d’autres en sont tout simplement exemptés.