Que prévoit le projet de loi de finances (PLF) en 2018 ?

Que prévoit le projet de loi de finances (PLF) en 2018 ?

2018 est placée sous le signe du changement ! De nouvelles lois et décrets entrent en vigueur dès janvier, après avoir été annoncé∙e∙s par le projet de loi de finances du gouvernement. Politique du logement, chômage, sécurité, tout y passe afin de réajuster les budgets et relancer l’économie du pays.

Vous avez l’intention de créer votre entreprise en 2018 ? Avant de louer un bureau et de lancer votre affaire, pensez à vous renseigner sur toutes les mesures du projet de loi de finances qui impactent les entreprises. Bb communication vous en offre ici un bref aperçu…

Les objectifs du gouvernement

En début d’année, le portail du gouvernement a dévoilé les objectifs de son projet de loi de finances 2018 avec des mesures applicables immédiatement et d’autres qui entreront en vigueur plus progressivement. Au niveau national, l’État a pour ambition de débloquer l’économie pour la relancer. En augmentant le pouvoir d’achat des Français, il espère les inciter à investir davantage. Au niveau européen, la France cherche à s’aligner avec ses homologues afin de renforcer son attractivité. C’est en ce sens et notamment en faveur des entreprises que de nombreux changements vont s’opérer.

Un pas vers la transition écologique

En 2018, un pas petit pas de plus est franchi en faveur de la planète. Il passe par l’obligation progressive des entreprises à se tourner vers la dématérialisation de leurs factures. Si jusqu’à présent seules les grandes entreprises devaient y avoir recours, l’État va élargir cet engagement à chacune d’entre elles d’ici 2020.

Ce sont d’ailleurs toutes les entreprises européennes qui sont invitées à prendre le tournant du numérique au cours des prochaines années pour des raisons écologiques et économiques.

 

Renforcer la compétitivité

Pour renforcer l’attractivité du pays, le gouvernement compte bien s’aligner à la moyenne européenne. Et pour cela, il a opté pour une baisse progressive de l’impôt sur les sociétés (IS). Jusqu’à présent fixé à plus de 33%, il est aujourd’hui baissé à 28 % avec l’objectif d’atteindre les 25% (moyenne européenne) d’ici la fin du quinquennat du président Macron.

Le crédit d’impôt pour la compétitivité (CICE) sera quant à lui supprimé. Il offrait aux entrepreneurs un avantage fiscal leur permettant de relancer leur compétitivité. En compensation les entreprises se verront allégées de leurs charges sociales. Ce qui devrait leur permettre d’investir davantage ou de recruter du personnel.

Les simplifications

Pour faciliter les démarches et palier les dysfonctionnements du régime social des indépendants (RSI) le gouvernement entre dans une période de transition visant à généraliser leur statut. D’ici 2020, les travailleurs indépendants disposeront d’un guichet dédié dans les différentes caisses de régime social général (CPAM, Urssaf et Carsat).

Les bulletins de salaire subiront également une vaste opération de simplification pour plus de clarté. Les libellés seront supprimés de moitié et certaines lignes seront plus explicites. L’objectif est ici de fluidifier les échanges pour améliorer la compréhension.

Pour savoir si vous êtes concerné·e·s par ces changements ou par d’autres que nous n’avons pas abordés ici, n’hésitez pas à parcourir le site du gouvernement qui vous propose de revenir en détail sur chaque modification entrée en vigueur en 2018.